Quelle est ta définition singulière du son ?

Selon ma pensée, le son est un stimulus vibratoire qui se propage dans les éléments air et eau jusqu’à atteindre notre oreille.

Quelle couleur pour quel son ?

Il me vient à l’esprit, le bleu pour la force et le mouvement de l’océan, l’orangé pour les chaudes couleurs d’automne, la couleur pastel pour le chant des oiseaux.

Quelle place a le « son » dans ta vie personnelle : musique, chansons, mots, voix, etc… Laisse affluer tes réminiscences même lointaines, tes sensations, de la manière la plus libre et ouverte qui soit.

De mon point de vue, le son c’est la vie. Il remplit l’espace du quotidien, il est vecteur et transporte l’essence des phénomènes comme nos émotions. Il prend sa place pour moi, dès le petit déjeuner, autour du crépitement de l’eau de la cafetière. Il me suit jusque dans la voiture au démarrage du moteur, puis autour d’une chaine de radio, étant très sensible à la voix. Il vit dans mon quotidien, jour et nuit, sans jamais s’éteindre, à travers le ressentis des palpitations de mon cœur dans l’oreille.

Quelle place a le « son », dans ta vie professionnelle. Est-ce que tu l’introduis dans tes séances et si oui de quelle manière, pour quels objectifs, à quel moment d’un protocole…

Dans ma vie professionnelle le son est aussi important que dans ma vie personnelle. Il commence dès la première consultation en me donnant le ton et le rythme que nous partagerons ensemble, le patient/client, et moi.

Après plusieurs séances, chez l’acouphénique sans hyperacousie, je propose, en fonction du contexte et de l’histoire du patient, le son du gong, émanent d’un bol tibétain, dès le début de séance et pour en marquer la fin.

Il faut dire que le gong est un objet décoratif dans mon cabinet qui attire parfois l’attention et la curiosité du son qu’il peut émettre.

Quel mouvement particulier du corps aimerais-tu associer au mot « son » ? Invente et décris un geste précis et transmissible.

La langue au palais, tu tiques et tu taques dans un rythme pendulaire quelques secondes. Tu vas et tu viens

Quel serait pour toi, ici et maintenant un environnement sonore idéal. ? Dresse une liste (un peu comme une liste de courses) des sons divers que tu aimerais entendre dans une journée.

Ce serait peut-être le son du « rossignol du Japon » qui pour ceux qui connaissent l’Asie, joue le phénix des hôtes du bois, car son chant se compose d’une palette exceptionnelle, d’une douzaine de notes.

La journée du son idéal pour moi :

Le réveil des oiseaux, le ronronnement de mon amoureux et du chat, un rythme de salsa, les gouttes d’eau sous la douche, le café qui chante, l’humour et l’ouverture d’un bouchon de champagne.

Compose un poème, en prose ou en rime comme tu préfères, dans lequel tu utilises le mot « son » en compagnie de au moins deux de ses homonymes.

Au son de sa voix,

Son désir, j’entrevois,

Dans ses yeux parfois,

Qui me parle de moi,

De son timbre de voix,

Où le plaisir est roi,

Son amour vit en moi

C’est comme ça que je le vois.