Rencontre avec Laurette GILLOT
Bonjour Laurette GILLOT, tu travailles en binôme avec Christine VARNIÈRE sur le poste d’assistante de la SFS.
J’ai plaisir à te rencontrer aujourd’hui pour poursuivre ce cycle de présentation des activités et du fonctionnement de la SFS à nos lecteurs.
Je souhaite leur permettre de comprendre tes missions mais aussi de connaitre la femme que tu es.
Peux-tu nous parler de toi ?
Merci Judith j’apprécie l’intention de faire connaître davantage l’association à travers cet interview !
Mon parcours professionnel a débuté dans le tertiaire, j’ai eu la chance de travailler dans de petites sociétés, ce qui m’a permis de développer une polyvalence et ainsi tenir des postes d’assistantes de direction.
Le temps passant, le moment est arrivé où mes 2 fils sont devenus indépendants et ont quitté le domicile familial.
J’ai alors disposé de plus de temps pour me tourner vers des projets qui me tenaient à cœur.
Depuis toujours, j’avais un désir de connaissances différentes de celles du secteur où j’évoluais, avec une dimension altruiste.
Grâce à un bilan de compétences, j’ai pu commencer à identifier d’autres orientations plus satisfaisantes pour moi. S’est imposé tout d’abord d’entamer un travail sur moi à l’appui de la psychanalyse. Puis de reprendre des études.
Et quel chemin as-tu choisi ?
J’ai quitté le poste stable d’assistante pour devenir Auxiliaire de vie scolaire auprès d’enfants handicapés.
Dans ce cadre, on m’a donné l’opportunité de préparer un DU d’accompagnement et d’aide à la personne.
Ce diplôme comportait un stage que j’ai effectué en région parisienne dans une maison d’accueil d’enfants placés dans cette association par l’Aide Sociale à l’Enfance.
Ce fut une expérience qui m’a marquée car elle m’a directement plongée dans la réalité de ce que la vie a de plus terrible. Elle m’a fait vivre la complexité d’un travail en relation d’aide et de la nécessité de se connaitre soi pour se libérer de schémas néfastes à notre équilibre personnel.
J’ai donc continué mon travail psychanalytique et celui-ci m’a peu à peu apaisé et permis de savoir que je pouvais avoir confiance en moi.
Ce cheminement m’a offert de nombreuses voies de compréhension de moi-même, mais il y manquait l’intégration du corporel, de ce qui est vécu et expérimenté dans le corps physique.
Je cherchais une voie qui prenne en compte ce que manifeste le corps.
Je suppose que c’est là ta rencontre avec la sophrologie ?
Oui, mais pas tout de suite. J’ai commencé une formation en Gestalt thérapie qui finalement ne s’accordait pas avec ma sensibilité.
Puis j’ai rencontré la sophrologie et, dès les premières heures de pratique, j’ai eu la conviction profonde d’une vraie rencontre, véritablement « sentie » dans ma tête et dans mon corps !
Je me suis initialement formée à l’ESL, Ecole de Sophrologie du Languedoc auprès du docteur Martine Orlewski en 2006 et 2007, puis j’ai exploré les possibilités offertes par la sophrologie ludique en m’y formant.
J’ai aussi complété ma formation par des spécialisations sur la douleur et le sommeil, la sophro-thérapie et l’hypnose.
A travers ton parcours, je perçois combien la connaissance et les rencontres sont pour toi des voies d’accès privilégiées.
C’est vrai et j’en suis reconnaissante à la vie qui m’a offert ces différentes opportunités qui ont ponctuées mon parcours.
Mes formations m’ont ouvertes aux champs du social dans lequel j’ai beaucoup œuvré.
Ce fut le cas notamment au rectorat de Paris, sur un dispositif expérimental dans un travail de coordination auprès d’enfants en échec scolaire pour recréer du lien avec les instituteurs et les autres enfants en lien avec les parents.
En 2010, j’ai également obtenu une licence en sciences de l’éducation.
Qu’en est-il de ta rencontre avec la SFS ?
J’avais déjà une grande admiration pour le travail de cette société savante qui œuvre durablement pour la promotion et le développement d’une sophrologie au plus proche de ses racines et dans une approche plurielle, tolérante et ouverte !
Lorsque j’ai été engagée en qualité d’assistante, en 2011, j’y ai vu la possibilité de concilier mes connaissances en bureautique à mes convictions personnelles, au sein d’une structure située au cœur même d’un travail réflexif sur la sophrologie.
Peux-tu nous présenter tes missions ?
Je suis un point de rencontre entre différents acteurs pour communiquer et échanger, notamment avec les écoles de sophrologie, les aspirants sophrologues en recherche de formation ainsi que les sophrologues en exercice auxquels je réponds par téléphone, accueillant les différentes demandes d’information.
Mon poste est très polyvalent et j’assure également la gestion des adhésions et abonnements, et plus particulièrement la gestion de la trésorerie en collaboration avec la trésorière, Isabelle FONTAINE.
Mes missions englobent la gestion de la messagerie du secrétariat et une permanence téléphonique en dehors des heures de bureau.
En lien avec la commission congrès je m’occupe de gérer les inscriptions au congrès ainsi que la présentation et l’esthétique des différents documents édités.
J’ai également accompagné Benoit Fouché pendant plusieurs années dans l’organisation de Sophrologie plurielle, un forum qui offre de belles expériences à vivre !
On découvre en toi une femme de conviction et de passion !
Merci !
La SFS est une instance représentative et en ouverture sur les différents courants de la sophrologie, mais je voudrais dire le travail fourni par les membres du Conseil d’Administration, qui sont bénévoles et qui s’investissent sincèrement pour que la sophrologie évolue au mieux.
C’est la raison pour laquelle je remercie tous les sophrologues qui continuent à soutenir l’association et invitent les autres à nous rejoindre.
Quel serait ton mot de la fin ?
Mon travail à la SFS m’offre un bel équilibre en me permettant d’être là, présente, sans cesse nourrie par la richesse de mes échanges professionnels.
Je me place alors avec joie dans l’expérience, sans jugement, pour la vivre et l’accueillir, poursuivant ainsi mon propre chemin et remerciant les personnes avec lesquelles je travaille, celles que je rencontre lors des événements que nous organisons ou simplement au téléphone, car toutes me font grandir.
Laurette, merci pour la richesse de cet échange qui permettra à nos lecteurs de mieux te connaitre et de comprendre tes missions au sein de la SFS.