Violences et sophrologie… Le thème nous avait interpellés non seulement pour son actualité, mais pour cette sorte de contradiction que nous ressentions à accoler les 2 termes.
N’y avait-il pas une certaine incongruité à parler violence au coeur d’une discipline qui fait du « discours agréable » son principal instrument et du « lâcher-prise » la condition de son efficacité?
Dans quelle mesure la sophrologie, dans sa recherche d’harmonie, se montrait-elle capable de s’opposer à cet envahissement de la violence qui, même en faisant la part de l’inflation médiatique, semble caractériser notre monde?
Et cette conscience non violente à laquelle vise la sophrologie à travers la médiation corps-esprit pouvait-elle constituer une réelle alternative à la violence ou ne serait-elle qu’une manière de se donner précisément « bonne conscience » face à la violence pour la laisser exploser ailleurs.
Sous la direction de Michèle Declerck et Alain Donnars
Contributeurs: Chantal Biwer, Sylvie Bellaud-Caro, Dr Philippe Court-Payen, Dr Pierre Coret, Florence de Bucy, Michèle Declerck, Claudine Denner, Dr Alain Donnars, Dr Jacques Donnars, Dr Benoit Fouché, Mariama Guillard, Dr Yann-Yves Mallet, Danièle Raynal, Ginette Simonneton, Dr Claudie Terk-Chalanset