Collection ``Les Actes du Congrès``
55 ans d’histoire de la Société Française de Sophrologie
par Claudie TERK-CHALANSET
Ne cherchez pas Claudie TERK-CHALANSET sur les réseaux sociaux, vous ne l’y trouverez pas.
Mais cette sophrothérapeute, chirurgien-dentiste de formation, vice-présidente de la SFS, autrice et sophrologue des premiers jours est une mémoire vivante de la sophrologie et nous conte aujourd’hui la naissance de la collection « les actes du congrès » aux éditions L’Harmattan.
Nous savons ce qu’est aujourd’hui la Société Française de Sophrologie, ses valeurs, ses exigences, son éthique et son parcours… mais laissez-moi vous conter sa création.
L’occasion m’en est donnée par la découverte dans mes archives d’une brochure éditée en 1968, juillet pour être précis, et rendant compte du premier Congrès National de la Société tenu à Arcachon du 7 au 9 Octobre 1967.
Imaginez… Le règlement intérieur, le Conseil d’Administration, l’adoption du titre de la société. Quelques informations précieuses dont seuls les très anciens pourraient se souvenir (sourire).
Mais de plus, et cela est également précieux et rare, la première lettre adressée par son fondateur, Alfonso CAYCEDO, à, je cite : « Messieurs les membres de la direction de la Société Française de Sophrologie ».
Il y a alors déjà 7 ans que la Sophrologie est née lors de la célébration à Vienne du Congrès International de psychothérapie médicale.
Alfonso CAYCEDO a l’honneur d’annoncer la création en Espagne, sous sa direction, du premier groupement utilisant une nouvelle terminologie. Cela s’est produit à Madrid, à l’hôpital provincial, dans le service de psychiatrie que dirige le professeur Lopez IBOR.
La sophrologie y est définie comme « une nouvelle école scientifique qui étudie les changements de la conscience humaine, obtenus par des méthodes psychologiques et ses projections organiques pour la recherche et l’utilisation clinique. »
Le docteur Alfonso CAYCEDO insiste sur l’importance des pratiques. Chacun doit pratiquer, doit produire ces phénomènes. Apprendre la sophrologie simplement par les livres et les conférences serait, selon son expression, comme « apprendre à nager par correspondance ».
J’aime à croire qu’il n’est pas inutile de rappeler ces quelques principes d’origine.