Le thème de ce 37e congrès de la Société Française de Sophrologie traite de ce qui fait sans doute le cœur même de la sophrologie, à savoir les images, le pouvoir de l’image.
En effet, les différentes techniques de relaxation, qui composent la pratique de la sophrologie, ont pour principal intérêt d’ouvrir l’accès à un imaginaire, que nous avons progressivement désappris.
Or, l’image représente peut-être ce que le psychisme humain comporte de plus complexe et de plus prometteur, ne serait-ce que parce qu’elle se situe au point de jonction entre le corps et l’esprit.
En premier lieu, l’image a partie liée avec le corps. Et c’est souvent à partir du moment où le senti-perçu du corps sera traduit en images, que la thérapie pourra intervenir, non seulement dans sa fonction d’interprétation, mais aussi dans sa vocation de changement, compte tenu du pouvoir moteur de l’image.
Sur le versant psychique, l’image se situe entre le fantasme et le symbole, c’est-à-dire à l’endroit même où l’individu peut s’extraire de l’emprise infantile du premier pour accéder à la dimension culturelle et au langage.
En fait, on peut avancer – et c’est ce qui ressort des actes de ce congrès, que les progrès de la sophrologie, à travers ses quelques 40 années de pratique et de progrès théoriques, lui sont venus et continuent de lui venir de son travail avec les images, leurs significations et leurs métamorphoses, à la recherche d’un pouvoir dont nous sommes loin aujourd’hui d’avoir fait le tour.
Sous la direction de Michèle Declerck et Alain Donnars
Contributeurs: Claude Camilli, Agnès Carouse, Claude Chatillon, Norbert Chatillon, Philippe Court-Payen, Michèle Declerck, Claudine Denner, Marc-Alain Descamps, Odile Dorkel, Alain Donnars, Mariama Guillard, Elisabeth Leblanc, Bénédicte de Montenay, Danièle Raynal, Véronique Rousseau, François Roustang, Claudie Terk-Chalanset, Gérard Thouraille, Anne Floret Van-Eiszner,